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Pour l’ouverture de son nouvel espace d’exposition - la galerie Georges-Pompidou -, le centre d’art contemporain de la Ville d’Anglet accueille l’artiste Daniel Buren qui présente “Lumière naturelle versus Lumière électrique, travaux in situ versus travaux situés”.

Dès la fin des années 60, Daniel Buren s’intéresse à la lumière, naturelle ou électrique, dans une multitude de travaux jouant avec la transparence, les reflets, les superpositions chromatiques, l’éclairage et le rayonnement lumineux.

Cette démarche l’amène tout naturellement en 2006, dans le cadre de “Lille 3000 - Futurotextiles”, à la demande de Brochier Technologies, à collaborer avec eux pour un prototype associant des faisceaux de fibres optiques avec des sources de lumière (LED). Il continuera ensuite l’exploration de ce domaine mêlant matière et lumière et concevra de grandes expositions avec ces œuvres à Chemnitz (Allemagne), Gwangju (Corée du Sud), Bergame (Italie) ou sur le lac d’Iseo en Lombardie.

Les fibres optiques sérigraphiées lumineuses

Seize œuvres en fibres optiques tissées, réalisées en 2013-2014 toujours avec Brochier Technologies, jamais exposées, sont présentées à Anglet pour la toute première fois. Les formes colorées sur les tissus ont été appliqués par un procédé élaboré de sérigraphie.

Ces travaux sont qualifiés par Daniel Buren de “situés” – c’est-à-dire qu’il est possible de les montrer dans d’autres espaces en suivant des règles à chaque fois différentes. Ici, l’accrochage est en adéquation parfaite, au centimètre près, avec la galerie d’exposition.

Les filtres transparents colorés

Au fil de ses interventions commencées dès 1968 sur des verrières, des fenêtres, des portes ou des façades, aux papiers rayés ont été ajoutés des papiers cellophanes imprimés de bandes blanches (mars 1974, Galerie Art & Project, Amsterdam) remplacés par la suite par des filtres transparents colorés qui sont devenus l’un des matériaux de prédilection de Daniel Buren. Ainsi s’introduit la couleur transparente qualifiée d’indicible par l’artiste.

Ici, les sections des deux façades de la galerie sont recouvertes successivement de filtres bleus, jaunes, rouges et verts, puis de bandes blanches et transparentes de 8,7 cm de large chacune.

Le film "A contre-temps, A perte de vue"

2017, réalisé par Daniel Buren

Ce film de 6h30 propose une traversée de l’ensemble du travail de Daniel Buren depuis le début des années 1960 jusqu’aux années 2017/18.

De A comme Affichages à Z comme Zieuter, le film se compose de cinquante-deux chapitres classés par ordre alphabétique. À l’intérieur de chacun d’entre eux, les œuvres sont commentées et présentées par ordre chronologique.

Ouverture

Du 13 mai au 1er juillet et du 5 septembre au 14 octobre,
du mardi au vendredi, 14h-18h,
le samedi, 11h-13h / 14h-18h

Du 2 juillet au 2 septembre,
du mardi au samedi, 11h-13h / 14h-18h

Visites commentées

Le samedi à 15h.

Gratuit, sans réservation.