Dépourvu d'une véritable vie de quartier en raison de sa situation à l'écart de la ville, et d'un relatif isolement par rapport aux voies de communication, Sutar fait l'objet d'une attention particulière. En 2015, la Ville lançait une étude urbaine en vue d'y réaliser une opération d'aménagement exemplaire menée avec l'Office 64 de l'habitat.
Logements, fronton, crèche, commerces
Baptisée "Coeur de Sutar", l'opération est désormais achevée au terme d'un chantier de quatre ans. Elle comprend 71 logements sociaux (36 en locatif et 35 en accession) répartis sur quatre immeubles à un étage, trois bâtiments à vocation commerciale ou de services, une crèche, un fronton, un local associatif, des espaces publics (stationnements extérieurs, cheminements, espaces partagés, aire de jeux). L'ensemble a permis de créer un véritable pôle de quartier desservi par les transports en commun et situé à deux pas de l'école publique.
Hommage aux héros de Comète
Le maire, Claude Olive, a souhaité donner le nom de Marie et Pierre Elhorga à la voie principale du nouveau quartier de Sutar. La mémoire de ce couple résident de Sutar, membre du réseau de résistance Comète, est ainsi honorée. Avec l'accord de l'association des Amis du réseau Comète qui perpétue le souvenir de cette épopée, les noms de quatre autres résistantes ont été donnés à chacune des résidences du quartier : Andrée De Jongh, Marthe Mendiara, Lucienne Saboulard-Dassié, Frantxia Usandizaga. L'Angloye Christiane Saldias était d'ailleurs présente lors de la journée d'inauguration. Dernière membre encore en vie du réseau Comète au Pays basque, elle a témoigné dans une bande dessinée sur l’histoire de la plus longue chaîne d’évasion de la Seconde Guerre mondiale entre la Belgique et l'Espagne. Un exemplaire a été remis à chacun des résidents du quartier Coeur de Sutar.
