Lionel Lautier, sur le toit du monde

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Lionel Lautier a décroché le bronze au championnat du monde vétérans de judo dans la catégorie +100 kg. Il s'est envolé il y a quelques jours pour affronter les plus grands. Aujourd'hui, il a du mal à réaliser. Pourtant, la médaille est autour du cou ! En à peine un an, l'Angloy a gravi les échelons avec une rapidité exceptionnelle. L'énorme volonté et l'acharnement au travail du cinquantenaire ont payé.

« Un exploit » d’après son entourage sportif et amical pour quelqu’un qui a remis les pieds sur le tatami à peine un an auparavant. La reprise du judo, après 15 ans d’arrêt, a été comme une renaissance pour Lionel Lautier. Cet Angloy a usé son kimono dès l’âge de 8 ans sur le tatami du Dojo angloy. Un sport qu’il apprécie parce qu’il aime ses valeurs : la rigueur, le respect, l’entraide, le courage, mais aussi le côté familial du club.

Cette aventure, un espoir pour ceux qui n’osent pas

« En prenant un peu de recul, je me suis dis que j’avais défié l’impossible », confie Lionel. D’ailleurs, cette phrase va devenir sa devise : « J’ai défié l’impossible et on peut tous être champion ». Cette performance et ce challenge mondial lui ont donné des ailes. Durant tout l’été, il s’est entraîné durement : footing, corde à sauter, Rhune… Il a également endossé le costume de commercial, à recherche de sponsors : « Partir aux Mondiaux a un coût et cette fois-ci je voulais partir avec Nathalie, car c’est important d’avoir un coach pendant les compétitions. Alors j'ai pris mon bâton de pèlerin. Et beaucoup ont été impressionnés et intéressés. Mon défi est devenu un défi collectif. Mes copains sportifs de haut niveau m'ont suivi. Un véritable engouement autour de mon histoire est né », se réjouit Le sportif.

Lionel ne compte pas s’arrêter là. Au-delà de son objectif personnel, il compte s’investir pour le Dojo angloy et développer la section vétérans. Son histoire a créé une telle émulation que de nombreux quadra ou quinqua ont poussé la porte de l’association pour s’inscrire. Certains reprennent le judo, d’autres testent pour la première fois.

Dans le sillon de Lionel, rien n’est impossible.