Dans sa salle de danse de la plateforme chorégraphique Oldeak, Fábio Lopez, chorégraphe, directeur artistique et fondateur de la Compagnie Illicite, peaufine, avec ses danseurs son dernier spectacle, Stabat Mater, hommage à la vierge Marie. Rigoureux et perfectionniste, aucun détail n’est laissé au hasard. L’expression scénique, les pas, les déplacements, tout est travaillé avec minutie.
Composé d’un ensemble de 16 choristes et solistes du Chœur Ascèse d'Anglet, du pianiste Vincent Planès (Orchestre Symphonique du Pays basque) et de 8 danseurs, Stabat Mater sera présenté au Théâtre Quintaou samedi 20 mai à 20h30. « J’avais à cœur de chorégraphier l’œuvre d’Antonin Dvořák car je suis tombé amoureux de cette partition », confie l’exigent chorégraphe néo-classique. Ce spectacle est une première puisque le chœur ainsi que le pianiste seront sur scène, et les choristes participeront à l’action scénique avec les danseurs.
Pour créer cet événement, Fábio Lopez s’est retiré une semaine dans un établissement religieux, pour s’imprégner du lieu, s’inspirer et réfléchir sur ce que représente la vierge pour lui. « Chaque création est un chemin. Celui-ci est dense et universel. Il parle de religion, féminité, amour, nativité, mort. Ce spectacle est très symbolique », rapporte le séduisant trentenaire. « Il s’adresse à tout public, aux habitués comme aux néophytes. Tout le monde a sa place dans un théâtre », insiste Fábio Lopez qui s’échappe pour retourner auprès de ses danseurs.
Spectacle dans le cadre de la saison de l’Orchestre Symphonique du Pays Basque et de la “Saison des 3 villes” avec la participation du pianiste Vincent Planès.
