Le domaine de Baroja : histoire et activités

La famille Santo Suarez, d'origine mexicaine, fait construire la Villa et aménager le parc dès 1876. La propriété est rachetée par Joaquim de la Gandara y Navarro, marquis de Baroja, en 1899. La Villa connaît quelques transformations exécutées sous la direction de l'architecte Gustave Huguenin. En 1942, année du décès de la marquise Flora, des officiers allemands occupent la Villa. Dès lors, la famille De la Gandara s'exile vers l'Italie et la Suisse où ses descendants résident encore à ce jour.
Durant l'Occupation, des documents attestent la présence de prisonniers sénégalais qui furent logés dans les écuries. En 1947, le domaine est vendu à la ville de Toulouse qui y installe une colonie de vacances ; il regroupe alors la Villa, des écuries de style néo-basque, une conciergerie et un parc. En 1997, le domaine de Baroja, couvrant désormais une superficie de plus de 4 ha, est racheté par la Ville d'Anglet qui récupère ainsi un important patrimoine au cœur de la ville.

Dès l'été 2000, la Villa Baroja accueille des expositions d'art contemporain, l'ancienne conciergerie du domaine est aménagée en résidence d'artistes. La réhabilitation des Écuries de Baroja participe à la définition de la politique de la Ville, déjà reconnue pour son action en faveur des arts plastiques et de la lecture publique. Ce centre de création pluridisciplinaire est dédié aux arts et constitue un manifeste pour le respect du patrimoine, un outil culturel pour encourager et promouvoir la création contemporaine.

Réhabilitées en 2005 après un an de travaux, les Écuries de Baroja mènent depuis, une seconde vie. La bâtisse du XIX^e siècle a conservé les caractéristiques des anciennes écuries, mais l'architecte angloy Philippe Rabier a traduit dans la pierre de Bidache, le bois, le verre et le métal, le nouvel esprit des lieux : qualitatif et contemporain.

 Les Écuries de Baroja sont un lieu de création et de diffusion dédiés aux pratiques amateurs de la Ville et à l'émergence artistique. Ainsi une trentaine d'associations culturelles y exercent leurs activités permanentes. Cet équipement municipal privilégie une souplesse d'usage : diverses activités se côtoient dans un espace dont le traitement acoustique a été tout particulièrement étudié. Une salle de chorale, complétée par un studio d'enregistrement, permet la diffusion des spectacles et le développement des pratiques professionnelles et amateurs. C'est un lieu adapté pour les répétitions des chœurs et des formations musicales. L'aile consacrée au théâtre permet à la fois la diffusion et la création de spectacles.