Dans le contexte du développement fulgurant des « intelligences artificielles génératives », que certains transhumanistes décrivent aujourd’hui comme des « esprits numériques », il convient, à l’inverse, de se demander comment les technologies numériques affectent nos esprits et facultés psychiques (mémoire, attention, imagination).
Comment les milieux numériques (smartphones, réseaux sociaux, applications, plateformes de contenus ou de visioconférences, IA génératives, agents conversationnels) affectent nos capacités attentionnelles, en particulier quand les entreprises numériques dominantes fondent leur modèle d’affaire sur « l’économie de l’attention» ?
Quels sont les risques de cette captation des attentions pour nos capacités mentales et pour nos relations sociales ?
Comment le développement fulgurant de l’intelligence artificielle affecte-t-il nos capacités de réfléchir et de penser ?
Quels sont les leviers pour faire face à ces enjeux ?
Est-il possible de mettre les automates computationnels au service de l’intelligence collective ?